La Guerre des boutons est un roman français écrit par Louis Pergaud et publié en 1913.
Sommaire [masquer]
1 Résumé
2 Citations
3 Les principales éditions
4 Voir aussi
Résumé [modifier]
Comme à chaque automne et chaque hiver, les enfants de Longeverne, Lebrac et son armée, et de Velrans, la troupe de l'Aztec des Gués, se livrent une guerre sans merci où l’humiliation est certaine pour les malheureux qui tombent aux mains de l’ennemi : ils se font en effet dérober leurs boutons, agrafes, lacets, etc... le butin de guerre est constitué des dépouilles opimes ainsi acquises et, sans ces accessoires, ils sont contraints de s’enfuir... tout nus, avec la crainte de « la pile paternelle » comme dirait Lebrac ! Au fil des défaites et des revanches, des scènes cocasses se succèdent...
Lebrac dit le grand Braque (c'est le chef de l'armée de Longeverne, il est têtu comme une mule et malin comme un singe)
P'tit Gibus alias Tigibus
Grangibus (un des lieutenants de Lebrac)
l'instituteur (le père Simon)
le père Lebrac (très sévère avec son fils)
le père Bacaillé
le père Bédouin alias Zephirin (garde champêtre)
l'Aztec des Gués (chef de l'armée de Velrans)
Camus (c'est le lieutenant de Lebrac, un agile tireur à la fronde et un fin grimpeur, d'où son surnom : là-bas les bouvreuils s'appellent des Camus et il n'a pas son pareil pour les dénicher dans les hauteurs)
La Crique (C'est le studieux de la joyeuse bande, lieutenant de Longeverne)
La Marie Tintin (la bonne amie de Lebrac, c'est aussi la cantinière de l'armée : elle recoud les boutons des soldats qui se sont faits attraper)
Tord gueule dit Touegueule (général de L'Aztec des Gués)
Boulot (lieutenant de Longeverne)
Bacaillé (amoureux d'Octavie, donc jaloux de Camus)
Migue La Lune (un des soldats de Velrans, plutôt peureux)
Tintin (frère de Marie et un autre lieutenant de Lebrac)
Gambette (dernier des lieutenants de Longeverne)
Octavie ou la Tavie (la bonne amie de Camus)
Citations [modifier]
« Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ! », dit la Crique à propos de ses aînés.
« Chicard, chouette, merde c'est épatant », un dialogue entre Lebrac et ses guerriers vers la page 60.
« C'est salement bien ! » admire Camus à propos du sac au trésor de la Marie Tintin.
Les principales éditions [modifier]
Sans cesse réédité, le roman a notamment inspiré l'illustrateur Claude Lapointe qui a donné visage au petit monde de la bande à Lebrac pour Gallimard en 1977.
Voir aussi [modifier]